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« En 5 ans, 35 000 fermes paysannes ont fermé en Russie. » Qui et pourquoi détruit notre agriculture
Le blé est devenu non rentable – les prix de tout sauf les céréales ont grimpé en flèche
Très long article très détaillé publié le 27 mars 2025
https://ngs.ru/text/economics/2025/03/27/75267146/
Ndlr. A sa lecture, on comprend bien qu'il y a un réel sabotage comme partout ailleurs.
La situation des agriculteurs en Russie ressemble à s'y méprendre à ce que se passe en France ou encore aux USA.
En raison de la longueur de l'article, celui-ci ne peut être traduit en entier et publié ici, merci d'utiliser le traducteur automatique de votre navigateur.
La région de Rostov est devenue leader de la production céréalière en 2024, mais plus de 400 agriculteurs ont quitté l’agriculture en raison de pertes. Alors que les responsables russes rapportent une récolte de céréales exceptionnelle année après année, la crise fait rage dans l’industrie.
En conséquence, les agriculteurs travaillent depuis des années sans rentabilité ou à perte. La situation a été réglée par les sanctions imposées à la Russie après février 2022 : les prix des équipements et du carburant ont explosé, et le taux clé de la Banque centrale a rendu les prêts inabordables 161.RU. Irina Babicheva raconte comment le blé, très demandé dans le monde, est devenu le malheur d’un agriculteur russe.
Les sept premiers hectares
Après avoir collecté le blé, Hugas Bagadzhiyan l’emmena dans son propre hangar et décida : assez, il ne cultivera plus la terre. Toute sa vie, il a travaillé sur le terrain. Après l’institut, il a été agronome dans une ferme collective. Les agriculteurs de la première vague sont apparus en Russie en 1990, après l’adoption de la loi sur la propriété foncière – ce document a posé les bases des fermes paysannes. Bagadzhyan, cependant, travaillait déjà à son compte avant même l'émergence de l'agriculture dans le pays.
Quelques années avant l’adoption de la loi, Hugas et un ami se sont entrepris de cultiver une parcelle d’État abandonnée – les sept premiers hectares. Dans la ferme d’État, ils se moquaient d’eux, ils considéraient l’idée comme une aventure : eux-mêmes avaient essayé de faire pousser des tournesols sur cette terre, échouaient et abandonnaient cette terre.
Avec l’autorisation de la gestion de la ferme d’État, Bagadzhiyan arracha les mauvaises herbes aussi hautes qu’un homme, couvrant des hectares. Il gardait la parcelle « en jachère » – c’est ainsi que les agriculteurs appellent un champ labouré, qui est laissé non semé pendant un été. Il louait le matériel à la ferme collective – quel péché à cacher, admet Bagadzhiyan, puis ils étaient d’accord avec les conducteurs de tracteur : le jour, ils travaillaient sur les terres de la ferme collective, et la nuit ils labouraient ses terres. L’année suivante, l’aventure porta ses fruits : les amis récoltèrent une bonne récolte de blé d’hiver, puis de tournesol.
Extrait traduit par CSP Comment Se Préparer
Lire la suite : https://ngs.ru/text/economics/2025/03/27/75267146/
👉 195 commentaires sous l'article donnent le ton
#Russie #Agriculture #Famine #Sanctions #Economie
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